La crise structurelle de l’hôpital s’aggrave surtout faute de ressources humaines

Les soignants se mobilisent pour que la campagne électorale n’occulte pas les véritables dangers qui pèsent sur l’hôpital.

Il n’y a pas que la cinquième vague qui mette l’hôpital à genoux. Le 11 janvier,  les personnels soignants l’ont rappelé lors d’une nouvelle journée nationale d’action, à l’appel d’une coordination très large réunissant les organisations syndicales, médicales et paramédicales (1), ainsi que de nombreuses autres organisations professionnelles. Nombre de ces personnels multiplient également les minutes de silence collectives, ne trouvant plus les mots à force de ne pas être entendus, pour déplorer la mort de l’hôpital public. Toujours debout malgré tout. Il leur semble vital de le répéter, à l’instar de leurs représentants : « La crise structurelle, déjà alarmante avant la pandémie, s’aggrave faute de désavouer les réformes catastrophiques qui en sont à l’origine. Au lieu de prendre acte du fait que les soignants manquent de moyens, que leurs conditions de travail se détériorent, et de rendre attractives les professions médicales et paramédicales, le gouvernement entretient une spirale infernale qui accélère la désaffection des soignants. L’hôpital, comme les soignants, menace de s’effondrer. »… 

 

 

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Publié le :
18 janvier 2022

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